Chlo, tu faisais quoi pendant le covid?

 

(Image générée avec IA)

Mon second livre en prévente: Sacrée pomme ! – Simply Crowd

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" Le confinement? Pour un écrivain, quelle aubaine! Soyez certains que dans des centaines de chambres du monde entier s'écrivent des romans, des films, des livres pour enfants, des chanson sur la solitude et le manque des autres. Je pense à mon éditeur qui va crouler sous les manuscrits "Chronique du coronavirus", "Quarante-cinq jours de solitude". Leïla Slimani

Il y a un peu plus de cinq ans de cela, j'avais décidé de faire une pause au niveau de l'escorting, et je fermais sauvagement mon premier blog par la même occasion, mais je vous avoue que je n'avais pas prévu que cette dite pause durerait autant, mais c'était bien indépendant de ma volonté; en effet, je n'avais prévu de m'absenter que six mois tout au plus. 

En décembre 2019, je me rend à Milan, juste avant les fêtes de fin d'année, comme je le faisais souvent à la même période, car c'est une ville que j'affectionne tout particulièrement. Je me rend aussi, par la même occasion, à Serravalle, qui se trouve sur la République de San Marin, et qui est un village Outlet. C'était bien blindé de monde, et j'avais perdu, d'ailleurs, ma carte bleue en l'oubliant sur une table de restaurant. Et je me suis pris du monde plein la gueule, comme vous vous en doutez bien, dans ce genre d'endroit juste avant Noël. 

Quand je reviens en France, je commence à avoir une fièvre de folie et une grosse douleur dans les poumons, et en même temps, que vois-je à la téloche? Une nouvelle maladie nous arrive directement de Chine, que l'on nomme alors Coronavirus. J'appelle le lendemain mon médecin traitant, histoire de lui demander combien de temps il me reste à vivre, et il m'explique que c'est une grippe, sans doute un peu plus violente, mais que je vais survivre, mais que si ça s'aggrave, je vais devoir appeler les pompiers. Effectivement, n'ayant pas de comorbidités, j'ai survécu. Il est vrai que tout le monde n'a pas eu la même chance. 

Dans les médias, ça commence grandement à s'affoler, et on commence à nous dire, certaines fois qu'il faudrait des masques, mais d'autres fois, que c'est totalement inutile. J'ai du me rendre à ma banque, car je vous rappelle que j'avais paumé ma carte, et j'avais une écharpe  autour du visage, comme si j'allais faire un braquage! 

Dehors, on entend de plus en plus de sirènes, et les urgences commencent à saturer. Un jour de mars, tandis que j'étais chez mes parents, nous avons reçu un coup de fil à la maison nous annonçant que nous n'allions pas tarder à être confinés. En fait, je l'ai su 48 heures avant que ce soit annoncé officiellement par voie médiatique. Comment? Il se peut que mes famille ait des connaissances, mais je n'ai pas à vous en dire plus. Donc, je suis allée au supermarché, j'ai fait de bonnes courses, mais pas de là à être déraisonnable et acheter du PQ pour mes petits-enfants. 

ET puis, l'annonce est tombée, mi-mars 2019, nous nous sommes retrouvés confinés, après qu'Emmanuel Macron ait fait son annonce officielle. A cette époque, j'avais un emploi, disons plus classique, donc je me suis retrouvée en télé-travail, comme certains emplois le permettaient. Mais bon, pour le reste, il allait falloir faire avec. Et j'ai fait avec. 

Déjà, sans détailler, celui ou celle qui a créé le site pour que nos enfants puissent bénéficier des cours en ligne mérite, à mes yeux, une mort lente et douloureuse. Que ceux qui ont été concernés par la situation viennent me dire en commentaire ce qu'ils en ont pensé, mais pour ma part, pas du bien. 

Ensuite, le truc qui me faisait flipper aussi, un peu égoïstement, c'est de rejoindre les rangs du pourcentage d'obésité en France. Donc, j'ai commandé une paire d'altères, que j'ai toujours d'ailleurs, et je me suis mise au sport, avec mon petit programme. Mais, comme il me fallait aussi du cardio, pour déstocker le gras, je me suis mise à aller courir. Mais comment, puisque nous n' avions pas le droit de sortir. Sur le parking en bas de chez moi! Oui, je sais, c'est très passionnant comme parcours! Et sachez que j'ai commencé par quinze minutes, en augmentant chaque semaine de cinq minutes.  A la fin, je courrais une heure, et, quand le Gouvernement me l'a enfin permis, je me tapais la Promenade des Anglais tranquillement, et sans difficulté. Le problème, c'est que désormais, je ne peux plus trop courir, car je sais que si je le fais chaque jour, j'ai ce qu'on appelle le syndrome des essuis glaces. En gros, ça me nique les genoux! 

Parallèlement, je n'ai jamais mangé aussi équilibré que durant cette période, car, je vous l'ai dit, j'avais peur de me transformer en tonneau. Tout cela a eu pour conséquence que je n'ai jamais eu un aussi beau corps que pendant la durée du Covid! C'est con, parce que nous étions tous confinés! En tout cas, je sais comment ça fonctionne! Je me faisais un régal d'aller courir un peu avant 20 heures, comme ça, je me faisais applaudir à la fenêtre pendant que je transpirais. Comment ça, ce n'était pas pour moi? 

Par contre, j'ai eu à me confronter aux urgences et ce, pour une raison très conne. Un jour, je ressens une énorme douleur dans le sein droit. Ma mère n'avait pas encore eu son cancer du sein, enfin si, elle devait déjà l'avoir, mais disons qu'elle ne le savait pas encore. J'appelle les Urgences, en leur demandant ce que je devais faire. Ils me répondent d'aller aux Urgences gynécologiques. C'est ce que j'ai fait, avec mon attestation. Le gynéco qui me reçoit était super sympa, et me dit que j'ai bien fait de venir, d'ailleurs, il attendait un éventuel accouchement, car pour le reste, les femmes ne se  déplaçaient plus dans ce service,  et c'est la conséquence dangereuse, c'est que les gens avaient tellement peur d'attraper le Covid dans les différents services de santé, qu'ils ne se soignaient plus pour d'autres pathologies éventuelles. 

Pour ma part, non, je n'avais pas un cancer du sein, mais... Une déchirure du muscle pectoral! C'est ça de se prendre pour Rocky Balboa avec ses altères! Ma pote, qui est une grande sportive, se foutait de ma gueule en me demandant si je soulevais 180 kg en développé couché! 

Une autre fois, ne vous payez pas ma tronche, mais j'ai un bout de dent qui saute. Et ça commence à me provoquer une de ces douleurs, mais à hurler! J'appelle différents dentistes qui me disent tous qu'ils ne peuvent pas me recevoir, car il leur est interdit d'exercer. Ok, donc pour le covid, on élimine tous les autres maux et on se tape la tête dans les murs? Savez-vous ce qu'est une douleur dentaire? J'appelle les  Urgences et on me dit qu'il y a un service dentaire à Saint Roch (pour ceux qui connaissent), mais qu'il y aura de l'attente. On s'en fout dans ce genre de cas!

Je décide de m'y rendre, et, sur la route, je me fais arrêter deux fois sur la route, avec une police qui me demandait de mettre mon attestation sur le pare-brise avec mon passeport, tellement ils avaient la pétoche d'attraper cette maladie! Je les comprend,  mais c'était du jamais vu. 

J'arrive aux urgences, je me trompe de service, et là, je vois sur les portes des rubans jaunes style biohazard, avec des têtes de mort dessus, et écrit "attention covid". Les rues étaient vides, mais les services aussi, et ça m'a fait penser au film Resident Evil, et je me suis crue dans les locaux d'Umbrella Corp. Je m'attendais à voir un zombie sortir d'un couloir à tout moment! Quand à la dentiste qui m'a reçu, elle ne m'a pas rassuré non plus, non pas par son manque d'empathie, mais par sa tenue. Pour faire simple, on aurait dit qu'elle se rendait sur la lune, avec une sorte d'énorme casque en plastique, et une combinaison hermétique. Elle m'a expliqué qu'elle était dentiste militaire, habituée à travailler sur des théâtres de guerre, alors le Covid était un peu reposant pour elle. Il est vrai qu'arracher des chicots à des soldats en Syrie au milieu des roquettes doit être autrement plus dangereux! 

Sinon, nous avons pour beaucoup pu observer à quel point les gens devenaient cons, notamment lorsqu'un de mes voisins, ne pouvant plus louer en Air bnb, s'est décidé à louer son logement à... des prostituées. Sauf que ces demoiselles ont foutu un bordel pas possible, c'est le cas de le dire, dans l'immeuble. Je crois que je vous en ai déjà parlé, mais c'était devenu ma bête noire, avec son "cheptel" qui recevait des clients jours et nuits. oh, il était bel et bien au courant de ce qu'il se passait dans le logement, mais n'en avait rien à foutre. Quand, excédée, parce que c'était juste l''appartement au dessus chez moi, d'entendre du tapage, je suis montée pour hurler que je n'en pouvais plus, le lendemain, il a tenté de défoncer ma porte en beuglant. Le surlendemain, j'ai appelé un proche qui a été lui mettre une patate dans la tronche. Il m'a gueulé au loin qu'il allait porter plainte, je lui ai rétorqué qu'il risquait plus pour proxénétisme que moi pour avoir commandité sa beigne. Tous mes voisins m'en ont été reconnaissants, et le merdier a cessé. 

Musicalement parlant, un collectif vit le jour, et qui allait devenir ma bande originale du covid, à savoir 13'Organisé. Oui, je sais, c'est Jul qui l'a créé, et je n'apprécie pas ce qu'il fait habituellement, mais il a eu le mérite de réunir sur le même album des anciens rappeurs marseillais, comme des anciens de la FF, ou bien Keny Arkana. Autant vous dire que je l'ai poncé, notamment en faisant mon sport.  

Ce qui m'a beaucoup manqué, c'est de ne pas voir mes parents, car j'avais pour habitude de leur rendre visite au moins une fois par semaine. Et bien, ça a changé la donne. Vous allez me dire qu'il y avait moyen de tricher, certes, mais nous avons voulu nous montrer raisonnable, d'autant plus qu'ils sont tout deux atteints de comorbidités, donc c'était le coup à leur transmettre la maladie si j'en avais été porteuse, et à les faire bien souffrir pour rien, voire pire... Ca, je vous avoue que j'en ai tout de même été  peinée, mais il y a eu beaucoup d'appels et de visio. 

Il y a eu aussi quelque chose qui m'a fait totalement changé, c'est l'arrêt des soirées. Toutes les discothèques,  bars et pubs étaient, bien entendu fermés. Durant ma vingtaine, j'étais quelqu'un qui sortait énormément. Moins durant ma trentaine, certes, mais tout de même de temps en temps. Et? Et bien cela ne m'a pas du tout manqué, finalement, et quand la fin du covid eu lieu, je ne suis simplement pas ressortie. Et depuis, c'est arrivé très peu de fois, et j'avoue que c'est quelque chose qui ne m'attire plus du tout. Pourtant, ce sera un de deux sujets de mon troisième livre. Wait and see...

Pourtant, ce n'est pas faute de m'avoir proposé des soirées clandestines, mais j'ai refusé, et par manque de motivation, et par peur de créer un mini cluster, mais aussi parce que je n'adhérais pas du tout à l'idée. Si l'Etat français avait interdit les discothèques par idéologie moraliste, sans nulle doute que j'aurais réagi autrement, mais pas sur ce coup, non. 

Il n'y a qu'une seule fois que j'ai quelque peu triché, c'est lorsque nous n'étions pas en confinement, mais en couvre feu,; et que Monaco acceptait les étrangers, à condition d'y avoir un logement. J'y ai loué une chambre d'hôtel, pas très chère, je vous rassure, et j'y ai séjourné deux nuits, même pas pour aller dans un établissement de nuit, car ils étaient clos, tout comme en France, mais juste pour le plaisir... De me faire un resto! Ou j'avais mangé une pizza! Oui, je sais, je suis une grosse délinquante! 

En parlant d'écriture justement, comme vous le savez, j'ai écrit mon premier livre en trois semaines courant 2021, car écrire me manquait beaucoup, ayant clôturé mon premier blog, et j'avais du temps pour cela. D'ailleurs, et je vous assure que c'est vrai, j'avais fini le dernier chapitre à la gare de Nice-ville, tandis que j'attendais mon train et que je venais de recevoir ma première injection, et que je sentais la fièvre qui me montait. 

En fait, j'ai été me faire vacciner fin avril au centre de vaccination à Acropolis, pour ceux qui connaissent, avec un médecin qui rigolait, car je lui avais demandé si vaccin et ragnagnagnas étaient compatibles. Oui, oui, Madame, ça fait partie des choses de la vie. Pour vous répondre, et je ne tiens pas à épiloguer sur le sujet, je suis totalement pro-vaccination. C'est avec des vaccins que l'on a réussi à ce que les gens ne se chopent plus des maladies que l'on considère désormais comme moyenâgeuses. 

En revanche, je me suis encore crue dans un film futuriste dans la salle prévue pour attendre après le vaccin pour voir si personne n'avait d'effets secondaires, avec des gens assis sur des chaises toutes dans le même sens, avec chacun un masque sur le visage, et toutes rivées sur l'écran de leur portable! Ca faisait vraiment penser à une scène de science-fiction! 

Pendant et après la pandémie, il y eut une population qui a particulièrement morflé de la situation, et qui nous concerne ici directement, à savoir les prostiputescortes. Déjà, il faut savoir que celles qui se déclaraient ont eu droit au fond de pension, certes. Mais celles qui ne contribuaient pas à l'effort public l'ont eu dans le baba. D'où l'intérêt de se déclarer, me direz-vous. Certes, mais ce n'est parfois pas le cas, parce que sans-papiers, parce qu'en grande précarité... Et puisque j'ai actuellement un, une ou des abolitionnistes au cul, j'en profite pour souligner le comportement minable du mouvement du Nid, qui a distribué quelques aides alimentaires... Mais uniquement à celles qui exprimaient le souhait d'arrêter cette activité. Ce n'est pas grave, les copines se sont organisées, en distribuant, à l'aide de dons, et non pas avec celle de l'Etat, des paniers alimentaires, ainsi que la distribution de produits de première nécessité. Pour un Mouvement fondé, de base, par un abbé, je me demande bien où se trouve la charité chrétienne! Et oui, une petite pique dans la tronche! 

Mais quand le fond de solidarité s'est arrêté, il a bien fallu retourner aux asperges, et là, c'est le comportement de certains clients qui me semble exécrable! En effet, comme tout le monde savait très bien que les affaires n'étaient pas tant pérennes que cela, certains voulaient profiter de la situation en tentant des rapports non couverts, des pratiques non souhaitées, ou des tarifs ridiculement bas.  Il y en a que l'on peut nommer des profiteurs de guerre et qui sont nés avant la honte. Mais comme il y en a qui ne voient pas plus loin que le bout de leur bite, c'est à dire qu'ils ne sont pas du tout visionnaires, quand le business a repris comme il le devait, ils se sont aussi retrouvés refusés chez beaucoup. Est-ce qu'on va les plaindre? En tout cas, pas ici! Il y en a même qui trouvaient injustes que celles qui cotisaient touchaient ce fameux fond. Ben tiens, ils auraient voulu voir mes consœurs crever la dalle, pour les écraser un peu plus, sans doute? Et on cotise sans avoir les mêmes droits que nos autres concitoyens ?

Pour changer de sujet, et pour clore cet article, vous vous demandez sans doute d'où vient ce virus. Je ne risque pas de vous apporter la réponse, n'étant pas scientifique pour un sou, mais chacun y va de sa théorie. Pour certains, ce serait une maladie échappée d'un laboratoire de Wuhan? Je ne sais pas, je ne fais pas partie de l'OMS. Pour d'autres, ce serait un virus qui viendrait du pangolin. C'est possible, c'est justement avec la viande de brousse, et donc du singe que proviendrait le HIV. Je vous invite à lire d'ailleurs sur ce sujet les livre Disco Inferno, et Le roi des ombres, les deux tomes de Sans Soleil, la dernière œuvre de Jean Christophe Grangé, un thriller qui nous parle de l'arrivée du HIV en France, notamment dans le milieu gay parisien. Là aussi, un petit  coup de gueule, on ne dit pas merci aux cons qui ostracisaient la communauté asiatique, en la pointant du doigt, comme s'ils étaient responsable de cette putain de pandémie, qui nous aura bouffé de nombreux mois. 

Contact: chlotilderastignac91@gmail.com



Commentaires

  1. Ah cette période du COVID-19 (non, pas la 19e version du COVID, comme le pensaient certains)
    Ce fut d’abord un truc lointain dont on se moquait en voyant ces images de gens enfermées de force chez eux par les autorités en Chine.
    Puis, on a commencé à se séparer en 2 groupes : les annonciateurs de l’Apocalypse et de la Fin du Monde contre les optimistes qui pensaient que le virus serait aussi poli et respectueux des frontières que le nuage radioactif de Tchernobyl… (spoiler: les 2 camps avaient tort !)
    Puis le virus a frappé aux portes de la France: on observait les chiffres italiens avec stupeur et inquiétude chaque soir…
    Puis les cas rendus publics en France, nous ont fait prendre conscience que la situation allait être tendue, mais on voulait encore croire que le confinement total ne serait pas nécessaire - sérieux, on va faire comment, si personne ne peut sortir ? Le pays va s’arrêter et on va tous mourir et nos animaux de compagnie vont manger nos cadavres !!!
    Et le soir où « la guerre contre le COVID » a été annoncée, je le souviendrai toute la vie de ces bières bues en terrasse et de ce compte à rebours vers minuit et la fermeture des bars les uns après les autres et du silence qui a suivi… On s’est dit au revoir sans savoir si on se reverrait un jour en réel…

    Pour ma part, il y a 2 types de confinements :
    - le premier (innocent et presque sympa) : une découverte, le boom des conférences en visio, les sorties pour aller faire ses courses, les queues dans la rue sur 100m, ce regard quand une personne ne respectait pas la distance, la chasse pour trouver des masques, les retrouvailles avec les exploits de Michael Jordan (l’épisode de The Last Dance chaque lundi matin - on voulait tous avoir des Air Jordan 1 Chicago), les trucs pour changer constamment l’heure de l’attestation et pouvoir sortir plus longtemps…
    - le deuxième (sombre et dépressif) : l’instauration du couvre-feu a été un massacre pour la santé mentale des gens (vous télétravaillez jusqu’à 18h et dommage, le couvre-feu commence!), l’autorisation des travaux dans les appartements (en plus de devoir être enfermés, on doit subir les bruits de travaux ? Mon budget Doliprane de l’époque était digne du PIB de certains petits pays… Les gens étaient à bout! Et dans ces cas, les clashs se multiplient : pour ou contre le vaccin, pour ou contre la chloroquine, pour ou contre le lait avant les céréales…

    Mon quartier avant le COVID était un village bouillonnant où quasiment tous les soirs les rues et surtout les bars étaient bondées de gens : ça riait, ça pleurait, ça se battait, ça se prenait dans les bras… Maintenant, seuls quelques moments (ex: fête de la musique) nous rappelle cette période pré-COVID. Mais, on ne retrouve plus cette énergie et cette insouciance de cette époque. (Je sais, je parle comme un vieux con qui dit « c’était mieux avant »)
    J’ai vieilli aussi et je ne sors plus autant qu’il y a 5 ans (même pas du tout, pour être précis, et ça me manque 😢) mais aussi, je ne veux pas le vieux con dans ces soirées qui appartiennent aux nouvelles générations. Je ne suis pas jaloux, bien au contraire, ils ont vécu une pandémie de 2 ans en pleine période où ils auraient dû vivre des choses extraordinaires, alors qu’ils rattrapent le temps perdu et boivent à ma santé 😉
    Voilà, c’était mon COVID à moi
    Fran

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  2. J ai trouvé finalement avec le recul qu on en a fait une montagne pour finalement une periode assez courte et reellement une contrainte du premier confinement pas insurmontable . J'avais plus l'impression que les gens avaient du mal à supporter leur gosse toute la journée avec eux c'est vrai que c'est plus simple de les mettre en garderie à l'école, mais également du mal à supporter leur conjoint H24 sans parler aussi de la difficulté ne pas pouvoir passer leur temps libre en centres commerciaux . J'avais un peu l'impression que l'alcool a sauvé pas mal de monde quand je voyais certains proches en visio.. Pour les prostituées c'était plus dramatique , surtout qu'en France c'est 80 % d'étrangères donc finalement des filles qui restent bloquées dans le pays et qui n'ont pas tous les moyens et aide possible inimaginable comme peut le permettre l'État-providence de la France qui donne des aides simplement en rédigeant des documents.. mais après si on y réfléchit bien est-ce que pour une prostitute escort le risque n'est pas plus de prendre en bouche un sexe nature dont elle ne sait pas si le propriétaire est séropositif ou avec une hépatite ou autre MST ist . Toutes les filles par cout et par manque de temps ne peuvent se permettre des prises de sang, analyse d urines et prélèvements buccaux, anaux et vaginaux tous les 15 jours et prendre la PRÉP en continu par exemple... étant du milieu médical et observant encore que de nombreuses mst ist se transmettent encore , la plupart du temps par des personnes multi partenaires et par le manque de protection et de dépistage . en tant que simple client je fais très très très attention . Victor

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    1. Un test tous les 15 jours est inutile, selon... ma gynécologue ! Et la prép nique les reins. Selon plusieurs études sérieuses, les prostiputescortes ne sont pas plus à risque que le reste de la population, hormis celles qui se piquent et c'est évident, ou celles qui font ça sans capote. Renseignez-vous mieux.

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  3. La période covid était tellement lunaire qu'on a l'impression que ça n'a pas existé, pourtant ce n'était il n'y a pas si longtemps que ça.
    Je me souviens avoir prit une amende dès le premier jour, j'étais allez manger chez mes parents une dernière fois, le matin aucun flic dans la rue, début d'apm, heure du début du confinement, barrage de flic sur le pont et j'ai eu la naiveté de dire la vérité pensant que ça faisait encore partie des choses réalisables, que nenni, au final aucune amende n'est arrivée et je pense que ce fut le cas de beaucoup de personnes s'étant fait pruner injustement.
    Et toutes les c******* dites par castaner et tant d'autres, le café debout c'est ok, assis c'est la mort assurée et une prune, courir sans masque ok, marcher masque obligatoire etcetc
    Oui, la période n'était pas terrible pour les prostituées si on en croyait les alertes du Strass. Mais au moins cette période a pu vous permettre de vous faire soigner les dents par le top du top.
    Pauvre pangolin, animal devenu le plus détesté du monde alors qu'il est probable qu'il fut innocent.

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  4. Commentaire volontairement censuré. Ce n'est pas un lieu de débat, mais un blog. Et quand je veux des informations sur ma santé, je vais voir un professionnel. Allez dispenser vos leçons sur Doctissimo, et vos conseils à qui en veut, ce n'est pas mon cas.

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