Ma nouvelle interview

 

(Image générée avec IA)

Mon second livre en prévente: Sacrée pomme ! – Simply Crowd

Mon premier livre en vente: Confessions d'une prostiputescorte par Chlotilde Rastignac • Achat en ligne avec Editions Maïa

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"La critique est aisée, mais l'art est difficile" Destouches

Je vous mets sans plus attendre ma nouvelle interview que vous pouvez découvrir en cliquant sur le lien suivant: Entretien avec Chlotilde Rastignac auteure de Confessions d’une prostiputescorte – Simply Crowd

Puis, j'aimerais débriefer avec vous sur certains points. J'ai totalement accepté, et même apprécié que certaines personnes, essentiellement des hommes, on ne va pas se le cacher, prennent contact avec moi afin de me faire part de leur retour sur mon premier livre. Pour certains, la partie histoire/sociologie/droit était trop prégnante sur un témoignage, pour d'autres, justement, pas assez. Mais dans l'ensemble, je vous ai entendu, mais aussi écouté, et c'était très bienveillant, je le sais. 

Mais alors, le retour auquel je ne m''attendais pas, et qui m'a laissé sur le cul, était celui  d'une consœur. Et je vais le décortiquer  ici.  

Déjà, le fait que j'emploie le mot "black" au lieu de noir serait déplaisant. Bon, c'était peut-être une erreur de ma part, mais non, ce n'était pas dans une intention raciste, ce n'est pas le genre de la maison. Et voir du racisme de partout est, en mon sens, contreproductif. 

Ensuite, mon livre serait racoleur, et serait fait afin de me faire avoir plus de clients. Si tel est le cas, tant mieux, mais sachez que lorsque j'ai écrit ce livre, j'étais en arrêt, en plein Covid, et je ne savais pas si et quand j'allais reprendre. Puis, quand je dis dans mon livre que je fais ça avant tout pour le fric, je ne vois  vois pas en quoi mon bouquin serait racoleur. 

Mais encore, on me dit que j'ai un rapport spécial avec le pognon. Ben oui, je suis un poil capitaliste, et je ne cherche même pas à le cacher. Oui, donc, je serais de droite. Ok... Sauf que quand je dis un truc du genre "Lève toi et marche", du style quand on veut, on peut, c'est inspiré de la musique de Kerry James, à savoir Banlieusards, qui est d'ailleurs au second chapitre de mon livre, rappeur vachement orienté à droite, comme tout le monde le sait. J'aime cette musique justement, car il dit de se battre, que peu importe de là où on vient, il faut se battre pour  y arriver. Et c'est une insulte d'être de droite? Même si je me refuse à politiser mon discours et que je n'ai pas à dire où j'oriente mon vote. 

Puis, on me reproche de dire que les agresseurs ne seraient que les clients qui vont voir des prostituées à bas prix. Sauf que je parle à un moment donné d'une amie à moi qui a manqué se faire défenestrer à Monaco. Pensez-vous qu'elle avait pris 50 balles? Multipliez pas 20! 

Mais aussi, on me reproche justement de parler des agressions, car je donne soi disant un mode d'emploi pour cela. Ben voyons! Car toute vérité ne serait pas bonne à dire. Vous savez ce qu'est la liberté d'expression? Moi oui! Et il suffit de chercher sur la toile, beaucoup d'articles parlent de ces putains d'agressions ! Et si on veut abonder dans le sens que la loi de 2016 est totalement hors sol, il faut aussi en parler!

De plus, on me reproche que, comme j'ai une sorte de tribune, et par mon blog, et par ce livre donc, il y a des choses que je ne devrais pas dire. Dites, la liberté d'expression, c'est donc à géométrie variable? Non, je suis désolée, j'écris ce que je veux. 

En sus, on me reproche de faire du classisme quand je dis que les escortes doivent, généralement faire des efforts sur la présentation de leur texte, par exemple, avec l'orthographe, les photos... A bien y réfléchir, elles font ce qu'elles veulent. Tout ce que je sais, c'est que, quand on veut vendre un truc, une prestation de service ou un bien, on fait attention à ce qu'on vend. Ce n'est pas du classisme, mais de la logique, on n'attire pas les mouches avec du vinaigre. 

Il y a eu aussi le fait qu'on me dit que j'ai fait un livre "depuis ma fenêtre", sans parler des autres situations de prostitution. Tout simplement car je ne les connais pas, et que ce n'est pas un essai, mais qu'il est dans la catégorie témoignage. 

Pour couronner, on m'explique qu'on déteste tous les clients, et les hommes plus généralement. J'ai envie de dire, chacun sa vie, mais ce n'est pas mon cas. Devrais je dire que je n'ai rencontré que des connards pour me faire bien voir? Ben non! J'ai même poussé le truc jusqu'à sortir du cadre payant! Infamie, je vais me faire lapider! 

Au sujet de mon second livre, c'est la même personne, qui, sans avoir lu le premier encore, m'avait demandé si je parais du voile dans mon second livre, m'agresse presque en me disant, "et tu en contre hein?". Je ne vais pas te le spoiler, lis-le, ce sera 22 balles. 

Je déteste qu'on me saute à la gueule comme ça, je hais qu'on se fasse des idées préconçues sur moi, sans me connaitre, et je sais pertinemment que le second ouvrage ne va pas plaire à tout le monde, loin de là! Je vais me retrouver avec certains hommes sur le dos, mais aussi les "pick me girl", sans compter sur certaines féministes qui ne me représentent en aucun cas. J'espère qu'il va bien se vendre pour payer mon exil en Alaska! 

Contact: chlotilderastignac91@gmail.com