Un an à Paname
Mon livre en vente: Confessions d'une prostiputescorte par Chlotilde Rastignac • Achat en ligne avec Editions Maïa (editions-maia.com)
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Et voilà, ça fait un an que je suis devenue parisienne, et ce, depuis le 4 septembre. Et, dans quelques heures, cela fera un an que j'ai remis mes annonces en ligne, pour l'activité que vous me connaissez.
Déjà concernant ma vie ici en générale, il y a, bien entendu, du bon comme du mauvais. Je ne vais pas revenir sur les embouteillages, qui me gavent, quoi que, comme tout le monde a pu le constater, les Jeux Olympiques ont eu comme effet positif beaucoup moins de monde sur les routes.
Pour ce qui est du climat, il est vrai que pour la niçoise que je suis, c'est un peu compliqué de s'adapter, surtout avec l'été pourri que nous avons eu. Mais, fort heureusement pour moi, je redescend assez régulièrement dans ma ville natale.
Une chose qui me frappe aussi, c'est que j'ai l'impression que le harcèlement de rue est beaucoup plus présent ici, et c'est un fléau qui me pourrit bien la vie, à moi comme à d'autres femmes, et ce, chaque jour, de manière incessante. Il serait temps que les pouvoirs publics agissent en ce sens, et pas à la Marlène Schiappa, en, mentant et en disant que ce ne sont que quelques cas isolés. C'est faux! Mais bon, je ne vais pas non plus n'avoir de cesse que de revenir dessus, car je l'ai déjà fait il y a deux articles.
Quelque chose que j'aime bien aussi, c'est que l'on peut quasiment tout trouver à n'importe quelle heure. Quand je fumais encore, par exemple, je pouvais aller acheter des clopes à deux heures du matin, ce qui n'est pas toujours le cas en Province.
Tout comme, si vous avez une vieille dalle en pleine nuit, il y a aussi des restaurants qui tournent en nocturne, et pas les plus dégueulasses, comme par exemple Le Pied de Cochon, que j'apprécie bien. Ne me demandez pas par contre ce que vaut la vie nocturne parisienne, je ne suis sortie qu'une fois depuis que je vis dans la Capitale, et je me suis emmerdée comme un rat mort! Ce n'est sans doute plus de mon âge...
Ne me demandez pas si j'aime faire les magasins ici, c'est quelque chose que j'ai perdu l'habitude de faire, et ce, depuis le Covid. Quelques petits confinements, et hop, on change totalement ses habitudes de vie. Ne vous y trompez pas, malheureux! J'aime tout de même toujours autant la mode, mais je commande par internet, ce qui n'est parfois pas pratique pour essayer, je l'avoue, mais je ne supporte plus d'aller dans de grands centres commerciaux, et d'avoir droit à de la foule autour de moi.
Mais Paris m'a tout de même beaucoup donné, notamment en ce qui concerne mon activité, mais aussi mon plaisir d'écrire. Ainsi, mon blog trouve plus de lecteurs que le précédent et c'est flatteur. Mais aussi, c'est d'être ici qui m'a donné le courage d'oser me fait éditer, car ici, il est bien plus facile de se fondre dans l'anonymat, et j'ai bien moins peur de me faire identifier.
C'est bien pourquoi aussi je me suis permis de candidater sur une liste de salons du livre que ma maison d'édition m'a envoyé, chose que je n'aurais pas fait sur Nice, ayant peur de croiser des gens qui me connaissent de mon autre vie, ou bien qui connaissent des membres de ma famille. Ici, il est vrai que ce n'est pas le cas, donc je pourrais le faire sans trop de crainte.
A ce propos, j'ai un mois pour terminer mon second ouvrage, et ce afin de rester cohérente dans les dates de sortie, à savoir un livre par an. Vous aller me rétorquer que le premier n'est sorti qu'au mois de mai, mais le temps de recommencer le même protocole, il ne sortira qu'aux alentours du mois de mai 2025, donc nous serons bons. Mais un mois pour écrire cinq chapitres... Ca devrait le faire, on se détend du slip! Ne vous étonnez pas trop si vous me voyez moins sur mon blog!
Concernant mon second concours littéraire, rassurez-vous, je ne vous ai pas oublié, mais je voulais simplement que le premier se termine, je suis déjà sur tous les fronts, donc je tente de procéder un peu avec ordre et logique. Je tente, je n'ai pas dit que j'y arrive...
Bien entendu, je vous tiendrais au courant de chaque avancée, je vais même vous gaver, tout comme la première fois. Vous me connaissez désormais, ne serait-ce qu'à travers mes écrits, et je ne sais faire les choses qu'en faisant du bruit.
Pour ce qui est de mon activité en elle-même, il est vrai que j'ai plus de demandes qu'à Nice, et c'est tant mieux, cela va de soi. mais, en toute logique, j'ai aussi bien plus de fantasmeurs, c'est un peu le revers de la médaille, mais il y a vraiment des coups de pelle qui se perdent, voyez-vous! Quelle plaie!
Ne me faites pas remarquer que j'ai les mêmes photos, je le sais et ça me pèse aussi. Il faut que je trouve le temps de prendre rendez-vous avec un photographe... Et que je sorte 500 euros de ma poche! J'en avais trouvé une de très bien sur Instagram, mais le problème est qu'elle ne sera pas présente en France avant cet hiver, ce qui est fort dommage, car elle fait vraiment de très belles photos, et qu'elle est accompagnée d'une styliste avec des tenues de haute couture. A voir...
Par contre, j'ai constaté aussi que je n'avais pas beaucoup de commentaires sur ma fiche SM, ni non plus d'expériences vécues sur un certain forum suisse. Non, mais maintenant que je les autorise, vous ne voulez plus en faire! Vous avez décidé de sans cesse me contrarier, ou c'est comment? Allez me défoncer tout ca, merci!
In fine, combien de temps je compte rester à Paris? Oh, ne nous leurrons pas, je sais pertinemment que je ne finirais pas ma vie ici, mais vous pouvez encore compter sur une bonne année. Ensuite, c'est selon... Un projet. Mais chut, c'est un secret!
Contact: chlotilderastignac91@gmail.com
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